Essais de critique sur la littérature ancienne et moderne, Volume 2Chez Moutard, 1785 |
Expressions et termes fréquents
affez Affurément afile aifé ainfi Atrides auffi auroit Auteur avoient avoit beau beautés c'eft c'eſt c'étoit caufe ceffe chofe choifi cœur Comédie conferver Corneille d'Horace defcription Defpréaux difcours Dorat Ecrivains efprit Eft-ce eſt étoient étoit expreffion expreffions faifant fans doute fcène fe font fecond femble fenfible fens fentimens fentiment feroit fervi feul fiècle fimple fingulier fituations fleurs foible foibleffe foient foit fous fouvent froid ftyle fublime fuccès fuivant fujet fur-tout génie goût graces Grecs Harpe Henriade Héros heureufe homme images imitation ipfa Jardins jufqu'à l'Abbé l'Auteur l'efprit l'Hiftoire laiffer Langue Latin Lemnos Lille Marivaux ment mœurs Molière n'eft n'eſt Ouvrages paffer paffion paroît penfées perfonne Périclès Philoctète Philodète Philofophes phrafe plaifir Poéfie Poëte pouvoit préfenter prefque profe puiffe Pyrrhus raifon Rapin refte Reganhac richeffe ridicule rien Roucher Rouffeau s'eft ſes Sophocle ſtyle talent théatre tion Traducteur Tragédie Ulyffe vices Virgile Voltaire
Fréquemment cités
Page 185 - Non, non, n'embrassez pas de vertu par contrainte ; Et puisque vous trouvez plus de charme à la plainte. En toute liberté goûtez un bien si doux ; Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous.
Page 252 - O rivages! ô promontoires de cette île! ô bêtes farouches! ô rochers escarpés! c'est à vous que je me plains; car je n'ai que vous à qui je puisse me plaindre : vous êtes accoutumés à mes gémissements. Faut-il que je sois trahi par le fils d'Achille?
Page 251 - Il redouble de rage, il s'acharne à sa proie.... Ah! ne me quittez pas! amis, que je vous voie!... Ne vous éloignez point.... Il faut, il faut qu'enfin.... Ulysse, que ce feu ne brûle-t-il ton sein! C'est à vous, fils d'Atrée, à vous, ô rois perfides! A vous seuls...
Page 40 - Sans cesse en divers lieux errant à l'aventure , Des spectacles nouveaux que m'offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et , tantôt dans les bois , tantôt dans les prairies , Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés. Celui qui , se livrant à des guides vulgaires , Ne détourne jamais des routes populaires Ses pas infructueux , Marche plus sûrement dans une humble campagne Que ceux qui , plus hardis, percent de la montagne Les sentiers tortueux. Toutefois c'est ainsi...
Page 247 - O mon fils, je te conjure, par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne me laisser pas seul dans ces maux que tu vois. Je n'ignore pas combien je te serai à charge; mais il y aurait de la honte à m'abandonner; jette-moi à la proue, à la poupe, dans la sentine même , partout où je t'incommoderai le moins.
Page 96 - Certain Marquis , dit-on , féduit par l'apparence , Mais ennuyé pourtant de n'être pas heureux , Vous propofa l'hymen pour couronner fes feux. Votre réponfe fut un grand éclat de rire ; Après quoi , gravement , vous daignâtes lui dire : Cette offre-là , Monfieur , me conviendroit très-fort, Mais , du moins , attendez que mon mari foit mort.
Page 301 - En gros bouillons d'écume à grand bruit defcendus, Tomber , fe prolonger dans des canaux fuperbes, Là s'épancher en nappe, ici monter en gerbes...
Page 40 - Que ne puis-je franchir cette noble barrière! Mais , peu propre aux efforts d'une longue carrière , Je vais jusqu'où je puis ; Et, semblable à l'abeille en nos jardins éclose, De différentes fleurs j'assemble et je compose Le miel que je produis. Sans cesse en divers lieux errant à l'aventure , Des spectacles nouveaux que m'offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et , tantôt dans...
Page 160 - Et d'enfants à sa table une riante troupe Semble boire avec lui la joie à pleine coupe. (Tout le reste est chanté.) LE CHOEUR. Heureux, dit-on, le peuple florissant Sur qui ces biens coulent en abondance!