Essais de critique sur la littérature ancienne et moderne, Volume 2

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Page 185 - Non, non, n'embrassez pas de vertu par contrainte ; Et puisque vous trouvez plus de charme à la plainte. En toute liberté goûtez un bien si doux ; Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous.
Page 252 - O rivages! ô promontoires de cette île! ô bêtes farouches! ô rochers escarpés! c'est à vous que je me plains; car je n'ai que vous à qui je puisse me plaindre : vous êtes accoutumés à mes gémissements. Faut-il que je sois trahi par le fils d'Achille?
Page 251 - Il redouble de rage, il s'acharne à sa proie.... Ah! ne me quittez pas! amis, que je vous voie!... Ne vous éloignez point.... Il faut, il faut qu'enfin.... Ulysse, que ce feu ne brûle-t-il ton sein! C'est à vous, fils d'Atrée, à vous, ô rois perfides! A vous seuls...
Page 40 - Sans cesse en divers lieux errant à l'aventure , Des spectacles nouveaux que m'offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et , tantôt dans les bois , tantôt dans les prairies , Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés. Celui qui , se livrant à des guides vulgaires , Ne détourne jamais des routes populaires Ses pas infructueux , Marche plus sûrement dans une humble campagne Que ceux qui , plus hardis, percent de la montagne Les sentiers tortueux. Toutefois c'est ainsi...
Page 247 - O mon fils, je te conjure, par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne me laisser pas seul dans ces maux que tu vois. Je n'ignore pas combien je te serai à charge; mais il y aurait de la honte à m'abandonner; jette-moi à la proue, à la poupe, dans la sentine même , partout où je t'incommoderai le moins.
Page 96 - Certain Marquis , dit-on , féduit par l'apparence , Mais ennuyé pourtant de n'être pas heureux , Vous propofa l'hymen pour couronner fes feux. Votre réponfe fut un grand éclat de rire ; Après quoi , gravement , vous daignâtes lui dire : Cette offre-là , Monfieur , me conviendroit très-fort, Mais , du moins , attendez que mon mari foit mort.
Page 301 - En gros bouillons d'écume à grand bruit defcendus, Tomber , fe prolonger dans des canaux fuperbes, Là s'épancher en nappe, ici monter en gerbes...
Page 40 - Que ne puis-je franchir cette noble barrière! Mais , peu propre aux efforts d'une longue carrière , Je vais jusqu'où je puis ; Et, semblable à l'abeille en nos jardins éclose, De différentes fleurs j'assemble et je compose Le miel que je produis. Sans cesse en divers lieux errant à l'aventure , Des spectacles nouveaux que m'offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et , tantôt dans...
Page 160 - Et d'enfants à sa table une riante troupe Semble boire avec lui la joie à pleine coupe. (Tout le reste est chanté.) LE CHOEUR. Heureux, dit-on, le peuple florissant Sur qui ces biens coulent en abondance!

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