L'Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volumes 7 à 8

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1778
 

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Page 270 - Ce vieillard qui d'un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le Temps , cette image mobile De l'immobile éternité , A peine du sein des ténèbres Fait éclore les faits célèbres , Qu'il les replonge dans la nuit : Auteur de tout ce qui doit être , II détruit tout ce qu'il fait naître A mesure qu'il le produit.
Page 192 - L'un boit du bon, l'autre ne boit du pire. ."" Mais un débat le soir entr'eur s'émeut , Car maître abbé toute la nuit ne veut Ltre sans vin , que sans secours ne meure , Et son valet jamais dormir ne peut , Tandis qu'au pot une goutte en demeure.
Page 191 - MOnfieur l'Abbé , & monfieur fon valet Sont faits égaux tous deux comme de cire : L'un eft grand fol , l'autre petit folet : L'un veut railler , l'autre gaudir...
Page 188 - Priant sans cesser, n'en doutez, Dieu, que santé à mon Roi donne ; Quand nul ne vois, l'œil j'abandonne A pleurer ; puis sur le papier Un peu de ma douleur j'ordonne : Voilà mon douloureux mestier. O ! qu'il sera le bienvenu, Celui qui, frappant à ma porte, Dira ' Le Roi est revenu En sa santé très bonne et forte...
Page 290 - D'avoir banni d'injustes maîtres ; Français par l'amitié, depuis ce jour vengeur Où Vergennes, du monde assurant la balance, Consacra votre indépendance, Et défit Albion par un traité vainqueur. Peignez votre univers, où leur pouvoir expire...
Page 216 - Semble faire oublier le vainqueur de l'Asie ; Et des braves Gaulois le hardi conquérant Pour la seconde place est désormais trop grand. De leurs prétentions la guerre enfin va naître : L'un ne veut point d'égal , et l'antre point de maître.
Page 299 - Ah! parbleu! reprit-il, c'est ce que je suis curieux de voir, et puis, reprenant haut la conversation : Madame, lui dit-il, je me flatte que vous ne trouverez pas mauvais que je vous aie amené Monsieur de Pranzi; c'est une ancienne connaissance pour vous, un vieux ami.
Page 339 - Les Quatre heures de la toilette des dames, poème erotique en quatre chants, dédié à SAS M"' la Princesse de Lamballe , par M.
Page 189 - CELLE qui fut de beauté si louable, Que pour sa garde elle avoit une armée , A autre plus qu'à vous ne fut semblable , Ni de Paris , son ami , mieux aimée , Que de chacun vous estes estimée : Mais il ya différence d'un point ; Car à bon droit elle a été blasmée De trop aimer, et vous de n'aimer point.
Page 282 - L'orgueil des nations s'abaisse avec effroi Sous mon trident héréditaire : Les Français sont ma proie , ils n'affranchiront pas Les humbles pavillons que mon mépris leur laisse , Déjà vaincus de leur mollesse , Et du seul souvenir de nos derniers combats.

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