J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre en un instant l'attention et l'estime publique; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on m'eût regardé , et... Œuvres complètes de Montesquieu: Lettres persanes - Page 129de Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1875Affichage du livre entier - À propos de ce livre
| Caspar Hirzel, Conrad von Orell - 1828 - 500 pages
...loul-à-coup dans un néant affreux. Je demeurois quelquefois une heure dans une compagnie, sans qv'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche : mais si...hasard apprenoit à la compagnie que j'étois Persan, j entendois autour de moi un bourdonnement : Ah ! ah ! Monsieur est Persan ? t]'est mie chose bien... | |
| François Noel, L.J.M. Carpentier - 1831 - 946 pages
...se. I. « On dit prendre occasion sans article. Montesquieu a dit meure en occasion : Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie, sans qu'on...et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche. ( Lettres persanes. ) Cctti expression nouvelle parait nécessaire ici -.fournir l'occasion ne signifierait... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1834 - 474 pages
...plaindre de mon tailleur, qui m'avoit fait perdre en un instant l'attention et l'estime publiques ; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux....bouche : mais si quelqu'un par hasard apprenoit à là compagnie que j'étois Persan , j'entendois aussitôt autour de moi un bourdonnement : Ah , ah... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1838 - 826 pages
...j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une-compagnie apprenait à la compagnie que j'étais Persan , j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement... | |
| François-Joseph-Michel Noël - 1859 - 940 pages
...se. I. « On dit prendre occasion sans article. Montesquieu a dit mettre en occasion : Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie , sans qu'on...et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche. ( Lettres persanes. ) Cette expression nouvelle parait nécessaire pas -.fournir l'occasion ne signifierait... | |
| Caspar Hirzel - 1840 - 580 pages
...j'entrai tout-à-coup dans un néant affreux. Je demeuniis quelquefois une heure dans une compagnie, sans qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche: mais si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan , j entendais autour de moi nn bourdonnement : Ah, ah!... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1843 - 574 pages
...instant l'attention et l'estime publique; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on...d'ouvrir la bouche ; mais, si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement... | |
| Guyet de Fernex - 1843 - 576 pages
...dans uc néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure danune compagnie sans qu'on m'eût regarde, et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche; mais si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement... | |
| Antonin Roche - 1845 - 766 pages
...instant l'attention et l'estime publique; car j'entrai tout à coup dans un néant affreux. Je demeurai quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on...d'ouvrir la bouche : mais si quelqu'un, par hasard, apprenait à la compagnie que j'étais Persan, j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement... | |
| Charles de Secondat baron de Montesquieu - 1845 - 396 pages
...coup dans un néant affreux. Je demeurais quelquefois une heure dans une compagnie sans qu'on m'eut regardé , et qu'on m'eût mis en occasion d'ouvrir la bouche ; mais , si quelqu'un par hasard apprenait à la compagnie que j'étais Persan , j'entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement... | |
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